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Légendes pyrénéennes le long de la voie verte

Les légendes et la faune

illustrées

5 fresques sur les légendes des Pyrénées et la faune des gaves ont été réalisées par le graffeur local Deco Xpression Graffiti, afin d’offrir des pauses ludiques et contemplatives aux usagers. Elles sont accompagnées de tables de lecture explicatives. 

Le serpent d’Isaby

Dans les montagnes du Hautacam vivait un serpent énorme, si long qu’il couvrait tout le cirque de son ondulante silhouette, du Léviste jusqu’au Soum de Lascours. Il sommeillait pendant des mois. Mais, lorsqu’il se réveillait, il engloutissait des troupeaux entiers, bêtes et humains. Puis il allait s’enrouler dans le Clòt deth Serpent pour digérer ses proies. Écrasé de deuils et d’angoisses, un des habitants se dévoua pour se défaire de ce monstrueux animal. Le courageux forgeron d’Arbouix fit chauffer à blanc de longues barres de fer que le gigantesque serpent aspira goulument. L’horrible bête, pour éteindre le feu qui la consumait, avala l’eau de toutes les montagnes. Au matin du huitième jour, le serpent s’écroula, vomissant toute l’eau qu’il avait engloutie, créant ainsi le lac d’Isaby. Au village d’Arbouix, le toit de l’église menaçait de s’effondrer et on décida de le reconstruire à l’aide des os du monstre vaincu. Mais à peine l’ouvrage fût-il terminé, que la grêle s’abattit sur toute la région. On comprit que le créateur ne voulait pas de cette charpente et on la reconstruisit avec des matériaux plus ... catholiques.

L’âne du pont du Tilhos

Il se disait dans la région, qu’un des seigneurs de Couhitte avait vendu son âme au diable afin de pouvoir réaliser des expériences de magie noire et d’alchimie (changer le plomb en or). Un jour, en passant sur le Pont de Tilhos, le seigneur vit un âne qui barrait le passage. Lorsqu’il s’approcha de celui-ci, l’âne se mit à grossir démesurément en prenant une couleur rouge, et deux cornes lui poussèrent sur la tête. C’était le diable qui venait réclamer son dû : l’âme du seigneur. C’est alors que Couhitte fit le signe de croix et l’âne disparut dans un nuage. Couhitte retourna aussitôt dans son manoir pour détruire ses laboratoires. Il n’en reste aucune trace dans l’actuel château de Couhitte situé sur la commune de Beaucens.

La légende du Balandrau

Près d’Argelès, en suivant l’antique chemin d’Ouzous, on traverse le Balandrau. Le nom du lieu a été donné par la profusion de « balandras », nom occitan des héllébores, qui poussent sur ce flanc de montagne. En avançant sur le chemin, on ne peut manquer deux énormes blocs erratiques provenant du glacier de Gavarnie. Installés dans un mystérieux équilibre, ils sont la demeure de la Dama deth Balandrau, dite aussi er’Encantada. Cette fée, lorsque passe un jeune homme sur le vieux sentier lui propose une pomme d’or. S’il l’accepte, il gagne l’immortalité et disparaît avec l’Encantada sous la terre, au royaume des êtres magiques.

Le lac de Lourdes

Dieu décida un beau jour de se rendre sur terre pour éprouver la charité des humains. Il se rendit à Lourdes, déguisé en mendiant. Il frappa à toutes les portes de cette ville de Bigorre. Personne ne l’accueillit. À part deux femmes misérables. D’une étrange façon, elles virent leurs pains gonfler au four. Elles comprirent que cette visite était magique. Lorsque Dieu leur demanda de quitter la ville pour échapper à sa terrible colère, elles lui obéirent. Elles devaient cependant ne jamais se retourner quoi qu’il arrive et quoi qu’elles entendent. Mais, au vacarme déclenché par la rage de Dieu occupé à noyer la ville, l’une d’elles se retourna et se retrouva aussitôt pétrifiée. On peut encore voir la pierre qui raconte cette histoire sur la route de Poueyferré, pierre qui a pour nom la Peira Crabèra.

Les animaux de la rivière

Il ne s’agit pas ici d’une légende, mais un clin d’œil aux animaux qui peuplent nos rivières, gérées par le PLVG.

Le Héron cendré (Ardea cinerea).
Qui n’a jamais observé un héron, en vol ou à l’affut dans nos rivières en quête d’une proie ? Aisément reconnaissable par sa silhouette élancée, on peut observer des individus isolés posés, immobiles, dans les rivières, les champs cultivés ou les prairies, à la recherche de nourriture. Il se nourrit le plus souvent de poissons mais également d’amphibiens, de reptiles, de petits mammifères tels que les rongeurs, et même de végétaux. Pendant la période de reproduction et d’élevage des jeunes, les hérons se regroupent et forment des colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres en forêt.

La loutre d’Europe (Lutra lutra).
Ses pattes palmées, sa fourrure imperméable, ses oreilles qui se referment sous l’eau, la forme allongée de son corps lui sont bien utiles à sa vie aquatique. Il n’est néanmoins pas exclu de la voir sur la terre ferme pour rejoindre sa catiche : terrier où elle élève ses petits. Discrète, la loutre a une activité principalement nocturne. Elle marque son territoire en déposant ses excréments, appelés épreintes. La recherche de ces dernières sur des rochers ou sous des ponts ayant des passages à sec, est le meilleur indice de présence d’une Loutre sur une rivière.

Le desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus).
Localement appelé le rat-trompette, on le retrouve dans les petits et moyens cours d’eau Pyrénéens, au fond recouvert de cailloux et aux berges herbeuses semi-ombragées où il peut trouver un terrier parmi les racines. Vos chances d’apercevoir un Desman sont quasi-nulles ! Rares sont les observations. En regardant bien sur les rochers qui émergent de l’eau, vous pourrez trouver ses crottes : des petits tortillons de 2 à 3 milimètres de diamètre, brillants du fait de la présence de restes d’insectes…

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